Génération Do It Yourself

 Imaginez une galerie d’art, ouverte à tous, qui affiche les prix, se renouvelle quotidiennement, et vous donne accès à des artistes internationaux que vous n’avez jamais vus ailleurs. C’est l’idée à laquelle Véra Kempf a donné vie, en faisant sauter les verrous de la digitalisation du marché de l’art. On parle carrément du casse du siècle : 13 000 artistes venus du monde entier, 90% de ventes internationales, un volume d'affaires mensuel de 2 à 3 millions d’euros et une récente levée de fonds de 60 millions d’euros. Rien que ça. Et pourtant. De son propre aveu, Vera n’avait pas du tout la fibre entrepreneuriale. On a décortiqué les étapes de qui l’ont menée à la tête de SINGULART : des études tournées vers l’international, la rencontre avec son associé et leur complémentarité, le choix décisif de miser sur les artistes, plutôt que sur les galeries l’ouverture aux artistes émergents et collectionneurs amateurs, avec le lancement de Balthazart le développement d’une verticale de mobilier design