Homo Ethicus

Après plus de 3 années et une quarantaine d’épisodes, il est temps de faire ma révérence et de conclure, enfin, ce podcast. Dans cet épisode, je reviens sur les réflexions que j’ai eu grâce à ce podcast et que j’ai partagé avec vous. Merci de m’avoir suivi Bonne écoute!  

Publié aux Éditions Libre, la comédienne Audrey Vernon nous offre le texte de son spectacle, sa tentative pour écrire une lettre à son futur bébé. Avec humour, elle lui parle et elle nous parle de la destruction des écosystèmes, des récits dominants que sont l’état nation, le capitalisme, la démocratie, etc.  En annexe, une riche sélection de textes inspirants vient enrichir le spectacle.  

Pourquoi le déréglement climatique est-il absent de notre littérature contemporaine? est une des phrases de présentation du livre. Ce livre aborde bien sûr cette question ainsi qu’une approche plus large d’histoire globale et de politique depuis une vision indienne qui bouscule nos préjugés occidentaux. Il écrit: “la caractéristique véritablement distinctive de la modernité occidentale : l'énorme engagement intellectuel qu'elle déploie pour mettre en avant sa supposée singularité.” 

 Premier entretien sur le podcast!! Edouard est journaliste indépendant, membre de la rédaction de Sciences Critiques. Ensemble, nous avons parlé de la nécessité d’avoir un positionnement technocritique, nous sommes revenus sur les lieux communs souvent utilisés pour parler de la technique et des technologies (prétendu neutralité, etc). Nous avons parlé de Jacques Ellul, des Gafam, des enquêtes de Sciences Critiques et Edouard nous donne des pistes pour ne pas sombrer dans l’apathie et reprendre courage dans cette société destructrice du vivant.  Bonne écoute!

 Lecture du texte de Yves-Marie Abraham, intitulé Le prix de l’électricité. Essai de contribution à l’Encyclopédie des nuisances. Une critique de la technologie, une critique de l’impact de l’électricité et de tout ce que le système électrique implique derrière ce qui nous apparaît comme une simple ampoule ou un interrupteur. Bonne écoute!

Après presque 3 mois de pause, le podcast est de retour pour vous présenter quatre ouvrages différents:  Etre écoféministe- Théories et Pratiques de Jeanne Burgart Goutal Démocratie: Histoire politique d’un mot aux Etats-Unis et en France de Francis Dupuis-Deri La fin de la mégamachine de Fabian Schneidler La liberté dans un monde fragile de José Ardillo Bonne écoute!

Je vous présente la vision biorégionale sur base du livre de Kirkpatrick Sale, L’art d’habiter la terre publié aux Editions Wildproject.  Une biorégion est un territoire qui se définit non pas par des frontières administratives mais par un contexte et une cohérence écologique, par son biotope, sa topographie et aussi par une certaine culture similaire au sein de cette biorégion. Ainsi, le biorégionalisme définit le type de société,  la manière de vivre ensemble au sein des biorégions Bonne écoute! Voici une citation extraite du livre:  En son sens le plus basique, le biorégionalisme exprime ses idées essentielles que je crois nécessaire à la survie de l'humanité sur la terre : la compréhension écologique, la conscience régionale et communautaire, la possibilité de développer un ensemble de sagesses et de spiritualité basée sur la nature, la sensibilité bio centrée, l'organisation sociale décentralisée, l'entraide, et l'humilité des groupes humains.

Lecture du chapitre 5: Le capitalisme comme ravage Episode spécial, je vais vous lire un chapitre du livre du collectif Désobéissance Ecolo Paris, Intitulé Ecologie sans Transition et paru aux Editions Divergences. Il s’agit d’une très bonne synthèse qui permet de comprendre pourquoi le capitalisme est une des causes principales de la crise écologique. Plutôt que de réécrire un autre texte sur le sujet, je préfère lire celui-ci. Merci au collectif qui a accepté cette lecture!  Bonne écoute!

 Après la brève présentation du municipalisme libertaire réalisée dans l’épisode précédent, je reviens sur quelques points de la théorie de Bookchin, émets quelques critiques notamment sur la technologie et réfléchis sur l’équilibre réalité vs idéal. Bonne écoute! Voici une citation de Bookchin: le capitalisme ne produira pas seulement des injustices économiques ; étant donné sa loi d’accumulation, son impératif de « la croissance ou la mort » qui découle de la concurrence sur le marché lui-même, il détruira certainement la vie sociale. Il ne peut pas y avoir de compromis avec cet ordre social. D’où le mot d’ordre du mouvement municipaliste libertaire : « Démocratiser la république ; radicaliser la démocratie ! »

Murray Bookchin est le théoricien de l’écologie sociale et de sa dimension politique: le municipalisme libertaire. Dans ce premier épisode sur la théorie de Bookchin, j’en présente les principaux éléments sur base du livre de Janet Biehl: Le municipalisme libertaire.  Bonne écoute! Toutes les ressources sont disponibles ici: http://homoethicus.fr/37-le-municipalisme-libertaire-1-bookchin/

 L'auteur nous dresse un panorama de la quantité d’animaux exterminée avec froideur et presque désintérêt par notre société industrielle et capitaliste. Des chiffres hallucinants mais qu’il ne faut pas oublier car il s’agit d’êtres sensibles. Il fournit également des pistes de solutions que certains jugeront extrêmes, mais elles sont plus que nécessaires.  Sorti le 17 Septembre 2020, aux Editions Rue de L’échiquier Bonne écoute!

 Ce livre est un recueil d’entretien avec 10 personnalités qui pensent l’effondrement mais avec des points de vue très différents (Servigne, Mignerot, Isabelle Attard ou encore Nicolas Casaux). Certains le redoutent, d’autres souhaitent une forme d’effondrement pour sauver ce qui peut encore être sauvé. Ce recueil permet d'appréhender la diversité des idées et d’une certaine manière, de choisir son camp comme Arthur Keller et Derrick Jensen nous y enjoignent. En librairie le 20 août 2020, publié aux Editions Rue de L’échiquier Bonne écoute!

L’autrice, directrice de Zero Waste Francei nous explique le fonctionnement du recyclage en France, ses défauts, et surtout les illusions que ce système implique car comme le sous-titre  l’explique, l'économie circulaire est devenue l'alibi du jetable. L’autrice enjoint à rejeter ces fausses solutions et à enclencher un changement plus radical pour mettre fin à la logique productiviste, consumériste et à l’extractivisme. Bonne écoute!

Professeur cherche élève souhaitant vraiment sauver le monde! Ce professeur, c’est Ishmael, un gorille qui discute avec son élève sur la culture humaine, essaie de comprendre comment et pourquoi la civilisation humaine dominante détruit la planète et les autres espèces. Ishmael et Mon Ishmael sont deux livres, deux élèves, deux approches différentes et complémentaires. Malgré quelques critiques (je ne suis pas d’accord avec toutes les affirmations), ces deux livres sont essentiels car ils remettent en question les principes même de notre civilisation et ouvrent des pistes de réflexions pour changer en profondeur la société dominante. Publié aux Editions Libre Bonne écoute! Retrouvez toutes les ressources de l'épisode sur :   http://homoethicus.fr/33-ishmael-daniel-quinn/ 

 Ouvrage très intéressant pour comprendre l’importance des techniques, leur impact sur la société, sur la culture, sur l’information et le chaos informationnel auquel notre société actuelle est soumise. La société actuelle voue un culte à la technique, aux technologies, à l’accumulation de données et à leur interprétation, et leur octroie le pouvoir de nous dire comment vivre, quel choix faire, sans voir l’idéologie, le mode de société sous-jacents. La technique n’est pas censée nous dire comment vivre. Pour cela, nous avons besoin de récits, de valeurs communes. 

Tout le monde devrait lire ce livre pour comprendre les enjeux de la 5G. L’auteur nous livre une enquête fouillée sur les différentes problématiques liées aux ondes et à la 5G. Il nous parle des recherches sur les ondes, leur impact sur la santé, le problème rencontré par les électrohypersensibles, l’absence de données sur la 5G et surtout l’influence des lobbys des ondes menées par les entreprises de télécommunication. Coédité par Le passager clandestin  et L'âge de faire. Sorti le 9 juin 2020

 Je reviens sur le culte de la propriété privée, sur un de ces actes fondateurs, les enclosures, qui a mis fin à la gestion collective des terres et a eu des conséquences désastreuses surtout à partir du XVIe siècle, d'abord au Royaume-Uni, puis dans le reste de l'Europe.  En opposition à ce culte, je décris les principes de la logique des biens communs qui revient sur le devant de la scène depuis quelques années. Promouvoir la logique des communs, c’est promouvoir une changement radical de société, c’est encourager à une meilleure démocratie dans laquelle les populations décident de comment gérer leurs terres, leurs eaux, leurs forêts. 

Erratum: j'ai parlé de la famille Acuña mais il s'agit en fait de la famille Chaupe Acuña Le documentaire Minga - Voix de résistance nous présente différents groupes de résistance du Mexique à l’Argentine qui ont pour point commun de lutter pour préserver leurs espaces, leurs terres contre des projets extractivistes. Parmi eux, la famille Chaupe Acuña dont la silhouette du fils se dresse sur les collines péruviennes.  Dans l’épisode, je vous parle de cette famille, de leur combat pour préserver leurs terres contre un géant minier et de l’impact de l’extractivisme sur les écosystèmes et sur les peuples.  Minga - Voix de Résistance, un documentaire de Pauline Dutron et Damien Charles, disponible sur Minga-docu.net 

Une réflexion sur l'effondrement, un récit personnel, profond et très bien écrit, une réflexion sur son engagement politique. Elle nous parle de trois notions fondamentales:  le refus de parvenir, la volonté de ne pas nuire et la dignité du présent. Malgré son pessimisme, elle encourage à développer et renforcer un archipel de résistance. Livre publié aux Editions Libertalia Toutes les ressources mentionnées dans cet épisode sont disponibles sur:   http://homoethicus.fr/

 Dans La Société Ingouvernable, Grégoire Chamayou nous parle des stratégies utilisées par les entreprises pour lutter contre les mouvements sociaux et les activistes. Il nous explique les différences entre les modérés et les radicaux ainsi que l’utilisation du dialogue et de la négociation pour affaiblir les mouvements de protestation. Une analyse essentielle pour que les groupes de résistance apprennent à se défendre et que l'archipel de résistance se renforce!