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Un film de serial-killer avec Denzel Washington, ça vous tente ? Après RICOCHET, PROGRAMMÉ POUR TUER, LE TÉMOIN DU MAL ou encore BONE COLLECTOR, la star part une fois de plus à la recherche d’un autre tueur en série dans UNE AFFAIRE DE DÉTAILS du scénariste et réalisateur John Lee Hancock. Disponible dès aujourd’hui en vidéo et VOD, ce projet qui date à l’origine des années 90 semble justement échappé de la vague de films de cette époque, et c’est probablement ce qui n’a pas convaincu Yannick Dahan, Marie Casabonne, Erich Vogel, qui se retrouvent autour du micro de Clémence Gueidan pour en parler. Attention pour les plus déviants d’entre vous, cela n’a pas grand-chose à voir avec les films précités !Présentation : Clémence GueidanRédacteur en chef : Stéphane MoïssakisChroniqueurs : Marie Casabonne, Érich Vogel & Yannick DahanProduction : Clémence Gueidan et Alain MercierHabillage Sonore : LatexPour nous soutenir, une seule adresse : fr.tipeee.com/capture-mag/En MP3 sur Acast : bit.ly/3vLLn6WSur

Incroyable ! Il fallait au moins une star du calibre de Tom Cruise pour mettre d’accord Julien Charpentier et Stéphane Moïssakis sur un film ! Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de JACK REACHER, première adaptation du roman « One Shot » de Lee Child. Et pourtant, ce n’était pas gagné d’avance, étant donné que Tom Cruise lui-même n’a pas réussi à convaincre tous les fans des romans et du personnage en titre. Il faut dire que sur le papier, ce bon vieux Jack Reacher est présenté comme une gigantesque montagne de muscles indéboulonnable, ce qui est très loin du physique de la star de TOP GUN. Pourtant, Tom Cruise et le scénariste-réalisateur Christopher McQuarrie parviennent à contourner la problématique sans soucis, tant dans la caractérisation très efficace du personnage que dans l’interprétation très impliquée de la star. Même s’il souffre parfois d’une problématique de point de vue et d’une mise en image un peu impersonnelle, JACK REACHER reste une excellente adaptation qui retrouv

Après six épisodes particulièrement éreintants de RESIDENT EVIL, il est certain qu’il n’y a pas vraiment grand-chose à attendre d’une nouvelle adaptation de jeu vidéo signée Paul W.S. Anderson et sa muse Milla Jovovich. Les spectateurs pas encore totalement traumatisés par cette expérience et les quelques autres « films » du couple Anderson/Jovovich (LES TROIS MOUSQUETAIRES par exemple) peuvent jeter un œil sur MONSTER HUNTER et découvrir une autre adaptation d’une licence Capcom très populaire en Asie. Désormais disponible en VOD et Blu-Ray, MONSTER HUNTER souffre des mêmes soucis d’adaptation que RESIDENT EVIL, à savoir un réel dédain pour le matériau d’origine, une implication somme toute limitée de Milla Jovovich et une vision d’ensemble particulièrement datée des codes du genre dans lequel le film est censé s’illustrer, en l’occurrence le film de monstres géants. Cela n’empêche pas notre bon ami Erich Vogel de s’amuser avec MONSTER HUNTER, mais il est bien le seul car Julien Dupuy, Marie Casabo

Disponible à partir de demain, jeudi 22 avril, en SVOD, GODZILLA VS. KONG est le nouveau blockbuster victime de la politique culturelle de notre pays, puisqu’il n’aura pas le droit à une sortie exclusive en salles, ne pouvant pas attendre que celles-ci puissent rouvrir. Ceci étant dit, il faut reconnaître que le spectacle du film d’Adam Wingard ne souffre pas vraiment de sa diffusion sur petit écran, tant son approche mythologique des deux majestueuses créatures en titre (moins majestueuse dans cette franchise qu’ailleurs, certes) reste au ras des pâquerettes. Pour le réalisateur de YOU’RE NEXT et le reboot de BLAIR WITCH, King Kong est surtout une espèce de héros d’action des années 80, si l’on en croit à ses clins d’œil intempestif à des classiques comme DIE HARD et L’ARME FATALE et Godzilla se fait fracasser la tronche d’un building à l’autre comme s’il participait à une simple bagarre de saloon. Toujours est-il que GODZILLA VS. KONG est un succès dans le monde entier, ce qui garantit une suite pour le Mon

En dépit d’un certain succès au box-office, L’EFFACEUR est rarement cité comme l’un des fleurons de la carrière d’Arnold Schwarzenegger. Même s’il se place dans le top 10 de l’année 1996 aux côtés de THE ROCK, INDEPENDENCE DAY et autres MISSION IMPOSSIBLE, le film ne constitue pas une date dans la filmo de notre chêne autrichien préféré, ce qui peut se comprendre en revoyant le film aujourd’hui.Car si sur le papier, L’EFFACEUR a tous les ingrédients de la formule qui a longtemps fait le succès d’Arnold Schwarzenegger, ils peinent à vraiment s’incarner à l’écran. En dépit de la présence à l’écriture du légendaire Walon Green (ainsi que d’un bataillon de scripts doctors comme Frank Darabont, William Wisher et John Milius, excusez du peu), Arnold peine à crédibiliser un personnage qui n’est pas taillé pour lui à la base. De son côté, James Caan ne donne jamais corps à son personnage d’antagoniste falot et même les scènes d'action très hypées à l’époque ont pris un sérieux coup dans l’aile. Faut-il voir une expli

Pour son 31ème épisode, CAPTURE MAG – LE PODCAST se lance dans un chantier plus raisonnable. Après les trois longues parties consacrées à la carrière de Peter Jackson, la poignée de films que la superstar Mel Gibson a réalisé (cinq au total, entre 1993 et 2016) peut sembler plus facile à cerner. Et pourtant, ce nouveau podcast dépasse tranquillement les 3h40 car il s’agit pour Arnaud Bordas, Yannick Dahan et Rafik Djoumi et Stéphane Moïssakis de faire le tri entre les différents scandales liés à l’acteur pour pouvoir parler de ce qui fait la substantifique moelle de son cinéma.Du timide L’HOMME SANS VISAGE au puissant TU NE TUERAS POINT en passant par l’oscarisé BRAVEHEART, le controversé LA PASSION DU CHRIST et le pulsionnel APOCALYPTO, retour sur la carrière derrière la caméra de « Mad » Mel Gibson, une superstar qui aurait pu se contenter de faire l’acteur pour George Miller et Richard Donner, mais qui avait manifestement quelque chose de personnel à partager avec le monde entier !Pour nous

Quelques années après le plébiscite de MISTER BABADOOK, la réalisatrice australienne Jennifer Kent abandonne le fantastique intimiste pour une approche très crue et très réaliste sur THE NIGHTINGALE, une œuvre qui a fait sensation depuis sa première présentation au festival de Venise en 2018. Situé en 1825, ce second long-métrage raconte le calvaire de Clare, une jeune prisonnière irlandaise qui parcourt la région sauvage de Tasmanie afin de mener à bien sa vengeance envers ceux qui l’ont violée et qui ont tué sa famille. Au micro de Clémence Gueidan, Marie Casabonne et Julien Dupuy vantent les mérites de ce film très dur, désormais disponible en vidéo et en VOD chez nous.Présentation : Clémence GueidanRédacteur en chef : Stéphane MoïssakisChroniqueurs : Marie Casabonne & Julien DupuyProduction : Clémence Gueidan et Alain MercierHabillage Sonore : LatexPour nous soutenir, une seule adresse : https://fr.tipeee.com/capture-mag/En MP3 sur Acast : https://bit.ly/3gbhJ6uSur SPOTIFY : spoti.fi/3caW88GSur DEEZER

Rares sont les franchises qui changent plus ou moins de genre en cours de route. C’est cependant le cas de L’ARME FATALE, qui passe du polar burné écrit comme un pur roman de gare à la pure comédie policière légèrement beauf avec ce troisième opus qui nous concerne aujourd’hui. Certes, nous sommes toujours dans le domaine du « Buddy-movie ». Et oui, l’humour a été amené de manière progressive par le réalisateur Richard Donner, à travers un second volet qui n’assume pas toujours la noirceur du scénario original de Shane Black. Pour autant, L’ARME FATALE 3 met cette fois les pieds dans le plat, puisque cette suite transforme ses héros en bouffeurs de croquettes pour chien, les fait répéter les vannes en insistant sur le coup de coude au spectateur et dégraisse son intrigue policière au maximum en mettant son méchant de série télé de côté pour faire la part belle aux personnages inutiles mais étrangement populaires, celui de Joe Pesci en tête. Il reste bien quelques qualités évidentes dans L’ARME FATAL

8 ans après l’inoffensif ANTIVIRAL, Brandon Cronenberg revient derrière la caméra avec POSSESSOR, un thriller mental qui se plante sur toutes les pistes amorcées par son pitch pourtant prometteur. Même s’il s’en défend totalement, Brandon Cronenberg cherche encore à suivre les traces de son papa, notamment dans sa manière de filmer la violence (très graphique dans POSSESSOR, soyez prévenus) en tentant lui aussi de faire « une étude de la nouvelle chair ». De toute évidence, les obsessions ne sont pas forcément héréditaires et cette histoire de tueur à gages qui infiltrent le corps d’autrui pour commettre leur mission en toute impunité peine à convaincre les admirateurs de Cronenberg père, de la même manière que le film ne parvient pas forcément à trouver sa propre identité. Au micro de Clémence Gueidan, Rafik Djoumi, Marie Casabonne et Stéphane Moïssakis pointent du doigt le manque d’intérêt de ce POSSESSOR qui ressemble à s’y méprendre à une « bête de festival », c’est-à-dire une œuvre bi

Après un épisode d’anthologie consacré à l’inénarrable PAROLE DE FLIC, cette semaine, Steroids a décidé de retourner braconner sur les terres du polar français psychotronique des années 80 - vivier de plaisirs inépuisables pour les fins gourmets de la cinéphilie que nous sommes - avec cette fois-ci un titre qui mérite largement d’être redécouvert : CROSS, de Philippe Setbon. Si si, souvenez-vous : Michel Sardou en flic paumé qui engage le tueur à gages Roland Giraud pour l’aider à arracher sa famille aux griffes d’une bande de vilains kidnappeurs. Bon OK, vous ne vous en souvenez pas et c’est normal, personne ne se souvient de ce film aujourd’hui quasiment disparu de la circulation.Pour autant, croyez-nous, il faut revoir CROSS : déjà pour sa distribution totalement improbable dominée (enfin, dominée, c’est un bien grand mot) par un Sardou déminéralisé dont le non-jeu sied parfaitement à son personnage de loser apathique et un Giraud involontairement hilarant en flingueur gominé dont on peine à comprendre les

Trois mois après le reste du monde, la France peut donc découvrir ce WONDER WOMAN 1984 de manière officielle à partir d’aujourd’hui et on a un peu envie de dire : « Quelle chance ! ». Tourné voici maintenant trois ans, cette suite débarque en VOD sans pouvoir passer par la case « cinéma » comme c’était initialement prévu, mais vu la qualité du film, peu de monde risque de s’en plaindre. En effet, à la suite du carton inattendu du premier WONDER WOMAN, le studio Warner semble avoir offert les pleins pouvoirs à la réalisatrice Patty Jenkins et celle-ci en profite pour faire un non-film de super-héros qui hésite entre trip nostalgique régressif dans les années 80, pamphlet féministe traité par-dessus la jambe et la fable anti-consumériste dont la naïveté confine en réalité à la bêtise et l’ignorance. Au milieu de tout cela, Pedro Pascal, Kirsten Wiig et Chris Pine surnagent maladroitement dans des emplois totalement indignes de leur talent, tandis que Gal Gadot prend la pose comme elle peut.

Cette semaine, un épisode de SALE TEMPS POUR UN FILM en cache un autre ! Alors que les salles n’ont toujours pas le droit de réouvrir pour accueillir les nouveaux films tant attendues (ou pas), une sortie VOD comme JUSTICE LEAGUE - THE SNYDER CUT fait figure d’événement pour ceux qui ont besoin de leur dose de méga-blockbuster super-héroïque. En effet, la promesse de voir un nouveau spectacle qui rachète l’atrocité commise par le studio Warner pour la sortie en salles du même film en novembre 2017 est bien là, étant donné que la version de Zack Snyder restaure énormément de matière laissée à l’abandon à l’époque. Le souci, c’est que JUSTICE LEAGUE - THE SNYDER CUT reste définitivement un film de Zack Snyder, avec toutes les problématiques de lourdeurs narratives (et le terme est faible) que cela comporte. Toutefois, même s’il est attendu dans un podcast comme SALE TEMPS POUR UN FILM que nous soyons très critiques avec le cinéma de Zack Snyder, nous avons invité l’ami Ju

À l’orée des années 90 et dans la foulée du carton de 58 MINUTES POUR VIVRE, l’ami Bruce Willis cherche à casser son image de héros d’action. En résulte alors une série de rôles dans lesquels on ne l’attendait pas forcément, dans des films aussi variés que LE BÛCHER DES VANITÉS, HUDSON HAWK, PENSÉES MORTELLES ou LA MORT VOUS VA SI BIEN. Autant de succès en demi-teintes voire de gros bides qui emmènent sa carrière sur une pente descendante. C'est sans doute dans l'optique de se refaire un brin la cerise que Bruce accepte alors la proposition de Rodwy Herrington (également réalisateur de ROAD HOUSE, récemment chroniqué !) d'incarner le rôle plus traditionnel du sergent Tom Hardy (aucun lien de parenté), policier en disgrâce muté à la brigade fluviale de Philadelphie tentant de mettre fins aux agissements d'un tueur en série.Projet porté par son réalisateur, qui signe le script et y voit l'occasion de rendre un hommage cinématographique à sa ville natale, PIÈGE EN EAUX TROUBLES va souffrir d’un tournage et d’une

CHERRY serait-il le « JOKER » des frères Russo ? Délaissant les super-héros de l’écurie Marvel qui ont fait leur gloire et leur fortune depuis près d’une décennie, Anthony et Joe Russo se lancent dans l’adaptation du roman semi-autobiographique de Nico Walker avec la volonté de faire leur film le plus personnel à ce jour. Manque de bol, ceux-ci convoquent la crème de la crème des grands auteurs du cinéma hollywoodien, passant allègrement du style de Martin Scorsese à celui de Stanley Kubrick, en louchant fortement sur Oliver Stone ou encore REQUIEM FOR A DREAM. Pour le film personnel, on repassera ! Et pour la brouette à oscars, on repassera également étant donné que tout semble emprunté dans CHERRY, à commencer par la prestation du très propret Tom Holland dans le rôle-titre, un jeune soldat qui tombe dans la drogue et la délinquance à son retour au pays, après avoir fait la guerre en Irak. Si Clémence Gueidan a tout de même versé sa petite larmichette, on ne peut pas vraiment dire que Julien

Enregistré en décembre dernier, alors qu’il était question que le film sorte en salles au moment du déconfinement, ce nouvel épisode de SALE TEMPS POUR UN FILM reste d’actualité, puisque SACRÉES SORCIÈRES est enfin disponible sur notre territoire. Malheureusement, le tout nouveau film de Robert Zemeckis n’aura pas les honneurs d’une diffusion sur grand écran, puisque c’est par le biais de la VOD et du circuit vidéo que le public français va pouvoir le découvrir. Et quelque part, c’est bien dommage, car cette nouvelle adaptation du roman de Roald Dahl permet au réalisateur de RETOUR VERS LE FUTUR de continuer sur sa lancée, en expérimentant une forme très libérée et qui tend précisément à faire ressortir les zones de gris de ce conte pour enfants à l’origine très cruel. Au micro de Clémence Gueidan, Rafik Djoumi, Yannick Dahan, Stéphane Moïssakis et Érich Vogel sont plutôt convaincus par cette nouvelle adaptation, plutôt éloignée de celle que Nicolas Roeg a entrepris dans les années 80 tout en étant finalement

Suite très tardive qui arrive 32 ans après le film original, UN PRINCE À NEW YORK 2 reprend les mêmes et recommence ! Enfin, pas tout à fait puisque le réalisateur John Landis ne rempile pas, étant donné que l’excellent Craig Brewer (HUSTLE & FLOW, BLACK SNAKE MOAN) le remplace. Hélas, le réalisateur ne retrouve pas du tout la grâce de sa précédente collaboration avec Eddie Murphy sur DOLEMITE IS MY NAME et se repose sur les acquis d’un premier film certes populaire en son temps, mais est-ce vraiment suffisant pour justifier cette suite ? Si l’on excepte la présence amusante du trop rare Wesley Snipes qui en fait des caisses dans le rôle d’un dictateur africain, UN PRINCE À NEW YORK 2 ne propose finalement qu’une resucée des gags du premier film, sans que cela ne fonctionne étant donné que l’intrigue se déroule désormais quasi-intégralement au Zamunda. Ce qui n’empêche pas cette suite de convoquer tous les personnages du premier film, ou presque ! Bref, UN PRINCE À NEW YORK 2 est le prototy

Cet épisode spécial de STEROIDS – LE PODCAST a été enregistré pour les besoins de l’édition Blu-Ray du film THE SAVIOUR de Ronny Yu, édité par Spectrum Films en mars 2020.Sortie en France en VHS sous le titre LA JUSTICE D’UN FLIC, THE SAVIOUR est le premier film de Ronny Yu en solo. Avec ce film policier sous diverses influences, le futur réalisateur de THE BRIDE WITH WHITE HAIR, mais aussi FREDDY VS JASON et LE 51ÈME ÉTAT, démontre des réelles capacités filmiques, notamment dans des scènes d’action sèches et nerveuses, ou encore dans des meurtres graphiques qui empruntent clairement au cinéma d’horreur italien. Film policier hybride, THE SAVIOUR raconte l’enquête mouvementée d’un inspecteur de police de Hong Kong, qui traque un serial killer qui terrorise les prostituées de la ville. Un premier film très intriguant, foutraque dans sa manière de gérer ses sources d’inspiration, mais qui porte en germes le cinéma très généreux de Ronny Yu. À redécouvrir !Pour nous soutenir, une seule adresse : https://fr.

Après PALM SPRINGS la semaine dernière, BOSS LEVEL s’inspire lui aussi du concept initial du génial UN JOUR SANS FIN, mais en l’appliquant au cinéma d’action. Difficile de parler d’une réussite totale, surtout quand on connaît le pedigree de son réalisateur Joe Carnahan, responsable de superbes réussites comme NARC, MISE À PRIX ou encore LE TERRITOIRE DES LOUPS. Mais malgré ses nombreux défauts et une passage à vide d’autant plus déroutant que le récit abandonne son concept de boucle temporelle pendant une vingtaine de minutes, BOSS LEVEL propose tout de même quelques plaisirs instantanés, un esprit frondeur et une petite profondeur émotionnelle qui le rend plus sympathique que la moyenne des projets inégaux des cinéastes qu’on admire. Au micro de Clémence Gueidan, Yannick Dahan, Marie Casabonne et Stéphane Moïssakis comptent les bons points sans forcément mettre de côté les évidents problèmes de BOSS LEVEL, qui sort en DVD et Blu-Ray ces jours-ci.Présentation : Clémence GueidanRédacteur en chef : Stéphane Mo

Attention, baston générale ! Dans cet épisode de STEROIDS - LE PODCAST, Julien Charpentier et Stéphane Moïssakis confrontent leur point de vue sur ROAD HOUSE, petite production Joel Silver coincée entre PIÈGE DE CRISTAL et L’ARME FATALE 2. Dire que le film de Rowdy Herrington ne se hisse pas au niveau de ces deux classiques du cinéma d’action est un euphémisme, mais il y avait matière à faire un chouette film de baston chez les prolos californiens, notamment car ROAD HOUSE parle d’un milieu finalement très peu représenté à l’écran, celui des videurs de bar et de boites de nuit. Si Stéphane Moïssakis n’est pas particulièrement convaincu par cet aspect, ni par le côté western, ou encore les prouesses physiques de Patrick Swayze, Julien Charpentier confesse un véritable plaisir sincère et enjoué pour ce petit film qui jouit encore d’un certain culte, plus de trente ans après sa sortie ! Et vous, quelles sont vos impressions sur ROAD HOUSE ?Pour nous soutenir, une seule adresse : fr.tipeee.com/capture-mag/#Patric

Oyez, oyez ! Aujourd’hui est un grand jour, car SALE TEMPS POUR UN FILM vous parle enfin d’un film de qualité, et sur lequel toute l’équipe est plus ou moins d’accord ! Pourtant ce n’était pas forcément gagné, car malgré son casting éminemment sympathique (Andy Samberg, Cristin Milioti et J.K. Simmons en tête), PALM SPRINGS est une comédie romantique s’inspirant fortement de l’insurpassable UN JOUR SANS FIN, ce qui est particulièrement casse-gueule, à plus forte raison car elle a fait partie de la sélection du festival de Sundance en 2020, ce qui n’est pas toujours bon signe. Nous sommes pourtant loin de la pose typique des productions indépendantes américaines qui se revendiquent comme telles, car PALM SPRINGS exploite parfaitement son pitch de base par le biais d’une écriture très travaillée qui s’attache à ses protagonistes principaux en leur offrant à chacun des arcs narratifs qui concernent précisément la boucle temporelle. De cette manière, le premier film de Max Barbakow parvient à renchérir sur le con