Variations Électroniques Sur La Vie

Ce set ambient s'inscrit directement dans le prolongement du cycle des mixs ambient "communion", il en est une forme de synthèse et d'ouverture vers de nouveaux horizons. Elaboré à partir des dernières réalisation du label français Ultimae (notamment l'album 'Distances' de HUVA Network) et du label japonais Dakini, il offre un merveilleux voyage intérieur où les barrières entre "électronique" et "accoustique", "tradition ancestrale" et "modernité visionnaire", "orient" et "occident" n'existent plus, permettant aux sons de se rencontrer avec fluidité autour de beats tribaux, portés par des voix indo-arabes éthérées, soulignés de profondes basses et de mélodies envolées.

Un set techno dans l'air du temps ! En effet, le mouvement techno marque son grand retour à l'esprit clubbing. Du coup la techno dancefloor verse dans les sons funky ou jazzy, tendance House, mais surtout s'encombre de l'esprit latino du moment, à l'exemple du tube qui cartonne : "Latin Lovers" de Monika Kruse. Dispensable.

Enfin un premier set résolument Trance Goa après plusieurs approches de ce genre par le biais soit de la Trance soit de la Psy-Progressive (sur les mixs Irénisme, Oisveté et Eveil). Sont rassemblés ici des oeuvres de labels emblématiques du mouvements trance goa comme TIP World, Transient rec ou encore Spirit Zone rec. Ce mix vient préfigurer le triptyque de mixs psy-trances réalisés en forme d'allégorie de la mythologie matrixienne : Ascension, Mitsein, Destinée.

Ce set ambient en forme de ravissement constitue le dernier volet du tryptique communion composé également des mixes réminiscence et incandescence, tout en étant une relecture de Ephata.

Ce set ambient tout en élégance et raffinement s’inscrit au cœur du cycle communion entre résurgence d’un appel (réminiscence) et cheminement d’une âme (adoration), exprimant l’attente en cet période d’avent et plus profondément l’espérance et la confiance en la promesse divine source de désir.

Ce set ambient entame le cycle communion, composé également des sets incandescence et adoration. Il met en valeur notre intime, venant nous surprendre de ses possibles, entre crainte et fascination, mais révélant au cœur de notre être, une source intarissable qui nous appelle à la vie.

Un set techno tribale qui débute sur les rythmes évocateurs du projet - Decks, efx et 909 - de Richie Hawtin, en souvenir de mes premiers trips électroniques. Porté par l’élan originel, nous reprenons son mouvement sur les rythmes souples d’Adam Jay, envolés et accrocheurs avec P. Jürgen and O. Klein sur Mutekki, rythmes sourds et percutants avec Pounding Grooves. L’enthousiasme nous transporte alors sur les chemins sonores colorés de Kobbe and Austin Leeds, mélodies incantatoires d’Ortin Cam, densités tribales jubilatoires de Mhonolink. Le corps finit de s’évaporer sur une techno hypnotique aux airs électro mélancoliques de Monika Kruse - Passengers, de Southsoniks et Patrik Skoog.

Ces mélodies électroniques ambient constituent un langage symbolique, issu de l’expérience émerveillée du monde, étant l'oeuvre d'artistes au tempérament onirique profondément riche, doués de grandes forces imaginatives et affectives, ouverts sur le monde des archétypes et par là même aux grands rêves des hommes, expression de l'indicible, du mystérieux, du sacré.

Un set electro techno au gros kick assez pêchu mais à l'environnement plutôt minimaliste, quelques sons bizaroïdes dans le genre acide avec des voix de robot, le tout teinté généralement d'une mélodie qui hypnotise le dance floor.

Un mix techno caractéristique du son des années 2000, aux boucles efficaces et entêtantes, faites de variations minimales particulièrement hypnotiques portées par de puissantes percussions et parfois quelques brèves incantations.

Il s’agit d’un set ambient trancey expérimental, une rencontre croisée entre le premier album de Solar Fields, Reflective Frequencies, et le double album de Ambient Temple Of Imagination, Sonic Acupuncture / Eleusinia, venant en contre-point du mix "Ephata", en écho à l'expérience initiale deep inside vibration, le mixe tenant lieu ici de voyage vers sa propre vérité.

Après avoir timidement approché ce genre si particulier qu'est la trance morning durant l'été 2002 sur le mix Oisiveté, voici enfin un set prog décomplexé qui montre toute l'étendue de ce style à la croisée de la progressive et de la psytrance. Généralement jouée au petit matin, après une grosse nuit de psytrance, elle garde la puissance de la bassline de celle-ci, mais avec un beat plus lent (au-dessous des 140 bpm) et des mélodies plus sobres et planantes. C'est en cela aussi qu'elle se rapproche de la trance et de la progressive house en proposant des atmosphères hypnotiques qui s'élaborent au fur et à mesure que se déploie le morceau.

Un set hard techno jeté à la face du monde comme un cri venu de l'intérieur. Quand la chimère à l'intérieur de soi a besoin de s'extraire et de hurler sa rage. Un set hardteck sur les sons métalliques au groove sourd et puissant des tracks de Glenn Wilson, Staffan Erhlin et Slobodan. Puis une seconde demi heure aux accents plus sauvage avec le beat tribal de Hardcell et Mhonocell accompagné des percussions de Damon Wild and Echoplex.

Ce set ambient trancey est l’approfondissement toujours plus intime de l'expérience inaugurale : Deep inside vibration.

Un set hardteck architecturé autour des sons métalliques aux beats groovy de l'album "Fusion Frame" de Marco Carola et Adam Beyer. On retrouve également le son ramassé et crasseux de Glenn Wilson qui répond bien aux beats tribaux et hypnotiques de Marco Bailey et Tom Hades.

Ce set techno, s’acheminant même vers un style hard teck au fur et à mesure du mix, s’incrit dans la suite logique du mix Intuition, en ce sens qu’il n’est pas une sorte d’exutoire subversif, mais plutôt l’expression d’une pensée bien trop sollicitée et donc finalement malmenée et tourmentée.

Ce set réalisé sur platine Technics Mk2 se situe à la croisée d’un style ambient et trance.

Ce set est dans le pur style du projet Zoolook, suite logique de songe et de exhortation. Il est marqué d’une cohérence particulière autour du “Neopolis 2”. La musique dans son agencement se trouve chaleureuse autour d’une ambiance chaloupée. Les morceaux se rapprochent quelques peu, s’accordant bien dans le temps, s’interpellant entre eux par leur mélodie métallique en réverbération. On a la sensation d’un dialogue électronique en écho, dans une effervescence de rythmiques. On pressent une forme de dynamisme interne au mixe : alors qu’un morceau s’achève doucement le suivant relance vers une direction sensiblement différente la puissante évocation musicale.

Ce set, dans une techno tribale entre groove et teck plus ramassée, renoue avec le style ZoolooK dans la suite logique de Exhortation. Les références sont plutôt classiques si ce n’est le nouveau label Resonnant. Ainsi, pour aller vite, le mixe se décompose en deux parties relativement distinctes, l’une amusée et chaloupée autour des tracks de ce label et l’autre plus dure et fouillée mais tout aussi festive autour de l’artiste Hardcell.

Ce set trouve enfin cette ambiance si particulière dans le style Trance à laquelle j’aspirais tant depuis mes débuts. Un mix donc aux frontières de la psy-prog (ou trance morning) et de la psy-trance.